| Courant mai, la société Skamol, dont le siège social, est situé au Danemark, a décidé la fermeture de l'entreprise Piral d'Alissas. Trois salariés avaient obtenu “un sursis” jusqu'à la fin du mois de juin.Des commandes qui arrivent encore Le directeur Gérard Boléa, donnait comme raison de cette fermeture un scénario catastrophe de la production d'aluminium dans le monde. Or le lendemain même de son entretien, des livraisons pour une usine du Mozambique, quelques jours plus tard pour une usine de Belgique, ont été effectuées avec les stocks restants. Des entreprises, qui ne savent certainement pas que l'entreprise Piral a été supprimée, ont passé commande ces derniers jours de briques “isoperlor” fabriquées à Alissas et de qualité très appréciée ! Le Préfet, alerté par Jean Leynaud maire, n'a toujours pas répondu à la lettre très explicite qui lui a été adressée vers la mi-juin. Aucun service public ou politique n'a réagi : une dizaine d'emplois est certainement quantité négligeable. Tout se déroule dans l'indifférence totale si ce n'est l'intervention du maire d'Alissas. Le démantèlement a commencé Le démantèlement de l'usine a commencé, comme on pouvait le craindre. Le matériel de production est peu à peu supprimé. Ce mardi matin, le mélangeur et le tapis qui servait au transport des produits étaient démontés. Le stock trouve apparemment des usines aluminium qui ne semblent pas moribondes. Deux gros poids lourds ont chargé des containers de briques pour Bahreïn, via Marseille. Des livraisons sont prévues pour le groupe “Zeeland Aluminium Compagny” aux Pays-Bas. |
