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Le conseil communautaire Privas-Rhône et Vallées s'est réuni à Alissas mercredi soir, dans sa logique de décentralisation de ses séances. Sa première mission a consisté à remplacer la vice-présidence assurée jusque-là par Yves Chastan. Ce dernier a en effet démissionné de ce poste en conservant celui de conseiller, pour des charges liées à l'ensemble de ses mandats.
Il a proposé la candidature de Marie-Françoise Lanoote, laquelle a été soutenue par plusieurs membres dont le président François Veyreinc qui a estimé cette candidature « nécessaire et légitime », s'agissant d'une représentante de la commune de Privas.
Elle a été élue largement alors qu'un autre candidat s'était déclaré, en la personne de Jacques Merchat, le maire de Saint-Priest.MmeLanootereprend en conséquence la délégation à l'économie qui échouait à cette vice-présidence.
Le deuxièmeévénement important de cette séance a été constitué par une délibération concernant le Centre Européen des Nouvelles Technologies de Saint-Julien en Saint-Alban.
« Une étape particulièrement importante » pour le président puisqu'il s'agissait du lancement de la concertation préalable avec mise à disposition du public d'un dossier de consultation en mairie et au siège de la communauté de communes durant trois mois (dès le 30 juin).
Le président a assuré que cette démarche ne coûterait rien et se faisait dans la volonté de protéger les deniers publics, mais aussi amènerait « des activités nouvelles nécessaires à la vie du territoire ». Il n'a pas convaincu les Privadois Roger Étienne et Gisèle Passagne, qui ont été les seuls à s'abstenir sur le vote.
Le premier a indiqué qu'il n'avait pas non plus été convaincu par Jean-Claude Vich, l'initiateur d'un projet qu'il a trouvé trop éloigné des métropoles.
Ce qui a eu le don d'irriter quelque peu le président qui lui a rétorqué : «Il faudra que vous nous disiez votre vision des territoires à cinq ou six ans...» Alain Martin a embrayé derrière : « On peut rester en retrait de tout et l'Ardèche ça restera la grotte Chauvet et les vacances ! » Jacques Merchat puis Marie-Françoise Lanoote ont approuvé. Cette dernière considérant « il vaut mieux agir que subir (...) on ne peut reculer devant les nouvelles technologies ».

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