Pour des raisons de santé publique et de tranquillité de voisinage, il a été demandé à la police nationale de veiller plus strictement au respect des textes du code de la route réglementant les bruits véhicules à moteur. Elle vérifiera plus particulièrement si les conducteurs de deux-roues utilisent des engins conformes.L'article R 318-3 prévoit que les véhicules à moteur ne doivent pas émettre de bruits susceptibles de causer une gêne aux usagers de la route ou aux riverains. Notamment, les moteurs doivent être munis d'un dispositif silencieux, en bon état de fonctionnement.
L’échappement libre est interdit, ainsi que toute opération tendant à le supprimer ou à réduire l’efficacité du dispositif d’échappement silencieux.
Il est rappelé que les infractions antibruit sont classées dans les contraventions de troisième classe. L’amende forfaitaire s’élève à 68 euros. En plus du règlement de l’amende, les contrevenants sont convoqués au commissariat de la police nationale, à Privas, et doivent prouver, facture à l’appui, que les réparations demandées ont été effectuées. Les mineurs doivent être accompagnés par un parent.
Il est à souligner que le code de la route prévoit la possibilité d’ordonner l’immobilisation du véhicule si celui-ci est exagérément bruyant et si ce bruit excessif et imputable à l’altération ou à la suppression du silencieux. Le code stipule également que la présentation du véhicule au service de contrôle du niveau sonore peut-être imposée au conducteur, à ses frais. La non-exécution de cette injonction constitue une contravention de 4ème classe (amende forfaitaire, 135 €). Par ailleurs, le fait de faire tourner son moteur à des régimes excessifs en agglomération notamment au démarrage et aux arrêts ou d’effectuer des accélérations répétées de moteur dans les agglomérations sont également verbalisables. Ces règles permettent « le vivre ensemble » et le respect de tous. La commune tient à informer que des contrôles inopinés auront lieu régulièrement en accord avec les services de police.